dimanche 24 juillet 2016
samedi 16 juillet 2016
PNL: Les techniques de la PNL (5) Le méta-modèle
C) Le
méta-modèle :
Pour découvrir la signification du langage
employé par leur interlocuteur, les spécialistes de la communication emploient une méthode appelée, en
PNL, méta modèle. Celui-ci s'appuie sur le présupposé, cité dans le titre II[1],
selon lequel chaque individu possède sa propre carte mentale du monde, qui se
reflète dans le langage quel utilise.
1. Définition du méta modèle:
Le «Méta-Modèle» est l'instrument de confrontation OK[2]
dont le but est essentiellement d'éviter les limites dues à l'expression
verbale, et aider ainsi les deux interlocuteurs, à s'approcher le plus
exactement possible de la structure profonde de ce qui est émis par l'un deux.
C'est donc un modèle de questionnement, reprenant les limitations
linguistique les plus fréquentes[3],
qui vise à obtenir des informations précises. En effet, comme préciser dans le
chapitre précédent, les informations lors d'une communication interpersonnelle
sont plus au moins précises.
2. Les objectifs du méta modèle:
Le métamodèle présent des avantages et des
utilités:
- Le métamodèle donne des informations précises sur la
signification d'un propos. Les participants s'enquièrent des informations
nécessaires et éclaircissent les propos ambigus ou peu clairs.
- La personne demande à son interlocuteur si elle a
convenablement interprété ses propos. Tous deux vérifient les résultats de la
lecture de leur pensée.
- Le métamodèle parvient à apporter des éclaircissements et à
décrypter le point de vue d'autres personnes. Par des questions ciblées, nous
pouvons comprendre les associations individuelles de notre interlocuteur et les
reporter dans notre carte mentale, ce qui développe la compréhension mutuelle.
- Les limites individuelles (par exemple: Les suppositions qui
ne sont pas claires pour l’interlocuteur) sont mises à jour et identifiées.
- Celui qui connaît les informations qui n'ont pas été
transmises par le langage, qui ont été laissées de côté déformées ou
généralisées, peut apporter plus de clarté dans la communication et des
rebondissements dans les discussions.
- Si le langage gagne en signification et si de nouvelles
informations viennent s'ajouter, la communication s'enrichit. Les participants
ont alors accès à plus de ressources.
3. Application du métamodèle sur les limites de l'expression:
Dans le premier chapitre sont exposées, dans
trois groupes, les grandes limites de l'expression: Les généralisations, les
suppressions et les malformations sémantiques. Dans le suivant chapitre, et à
l'aide de le technique du méta modèle, ces limites seront remédier via des
questions bien définies pour y mettre fin.
a) Confrontation aux limites liées à la déformation:
La façon la plus correcte de confronter une
généralisation, consiste à poser une question, avec une expression vocale et
non verbale qui marque l'étonnement:
Types de malformation
|
Exemples
|
Questions de confrontation
|
Généralisation
|
Les femmes (Les
jeunes, les étrangers, les ouvriers,
les
syndicalistes) ne voudront pas...
|
Toutes les
femmes (les jeunes...) ?
|
Nominalisation
|
Depuis son
mariage, elle a beaucoup changé.
|
En quoi,
précisément, a-t-elle changé?
|
Les
quantificateurs universels
|
...Personne
ne tient compte de ce que je dis!
|
Personne?
Vraiment personne?
|
Les
opérateurs modaux
|
Je dois le
faire.
|
Qui te force
à le faire?
|
b) Confrontation aux limites liées aux suppressions:
Types de suppressions
|
Exemples
|
Questions de confrontation
|
Les suppressions
simples
|
Je suis en
colère...
|
A propos de
qui? A propos de quoi?
|
Les suppressions de
l'indice de référence
|
Ça ne va pas.
|
Qu'est-ce qui
ne vas pas?
|
Suppression de
comparatif
|
Je vends les
plus belles parures.
|
Les plus
belles comparées à quoi?
|
Les verbes non
spécifiques
|
Mon patron a
refusé ma proposition.
|
Comment
a-t-il refusé?
Pourquoi
l'a-t-il refusé?
|
c) Confrontation aux limites liées aux malformations
sémantiques:
Types de malformations sémantiques
|
Exemples
|
Questions de confrontation
|
La lecture de pensée
|
Il ne
m'apprécie pas.
|
Comment le
savez-vous?
|
Les équivalences
complexes
|
Il me regarde
bizarrement, il doit me juger!
|
Est-ce que le
fait de te regarder comme ça prouve qu'il te juge?
|
La confusion
sentiments/comportements
|
Je pense que
c'est pénible...
|
Tu veux dire
que cela te rend triste...?
|
Le faux rapport
cause/effet
|
Tes questions
me blessent.
|
Qu'est-ce qui
te blesse dans mes questions? Le
ton? Le contenu? Le nombre de
questions?
|
[1] Les présupposés de la PNL.
[2] Par confrontation OK,il faut entendre une
façon bienveillante et sans jugement de faire percevoir à l'autre que «quelque
chose» vous échappe dans ce qu'il dit.
[3] Voir les limites
d'expression.
PNL: Les techniques de la PNL (4) La synchronisation 2/2
b) La
synchronisation paraverbale:
Il consiste à se synchroniser sur la voix de son
interlocuteur et principalement sur son volume (Fort ou bas) et sur son débit (Rapide
ou lent).
Pour se synchroniser avec la communication
paraverbale, il faut rapprocher le plus possible du volume et du débit de la
voix de l'interlocuteur. Par exemple, s'il parle avec une voix faible et lente,
il faut faire la même chose en parlant avec une voix faible et lente. S'il
parle fort et vite, parler fort et vite.
Remarque :
Il est très important de s’entraîner, dans
les situations de conversation, à suivre les interlocuteurs de cette manière.
c) La synchronisation non verbale :
- Le
principe :
La règle ici est de se synchroniser sur tout sur
tout ce qui n'est pas verbale (état interne, structure du discours, modèle du monde)
et paraverbale (voix : volume et débit) c'est-à-dire sur les éléments de la
communication non verbale et principalement sur la posture physique et la
gestuelle de l'interlocuteur.
Au fur et à mesure, la synchronisation peut
se faire sur des aspects encore plus subtils comme la respiration qui indiquent
souvent un état interne, ou sur les mimiques qui expriment une pensée.
- Le mode
d'emploi :
Pour appliquer la synchronisation non verbale,
il faut commencer par observer[1] la posture physique de l'autre et prendre
la même.
Par exemple, si celui-ci a une posture
assise et qu'il vient de s'adosser contre le dossier de sa chaise, si cela est
possible il faut le faire autant. Il pose ses mains sur la table et le faire
aussi. Il croise ses bras, les croiser également. Il sourit, sourire aussi...
Ensuite, faire de même au niveau de sa
gestuelle et utiliser les mômes gestes que lui. Bref, il faut suivre sa
communication non verbale en la produisant le plus fidèlement et naturellement
possible.
3. Les objectifs de la synchronisation:
La synchronisation est un excellent outil et une technique puissante pour :
- Rentrer
en contact avec son interlocuteur;
- Montrer à
son interlocuteur qu'on est: Du même bord, sur la même longueur d'onde, en
parfaite communion et en parfaite harmonie;
- Se
préparer à l'intervention proprement dite;
- Commencer
à conduire son interlocuteur, c'est-à-dire le conduire à changer de direction
et à gagner sa confiance.
PNL: Les techniques de la PNL (3) La synchronisation 1/2
B) La
synchronisation :
Dans la technique précédente,
celle de l'observation et du calibrage, l'objectif était d'observer les
systèmes de représentation et de calibrer les états internes grâce, entre autres,
aux mouvements oculaires. Une étape importante et pleines d'informations sur
notre interlocuteur, qui sert de ''base de données'' pour l'étape suivante et
d'établir ainsi le rapport et le lien de communication. Il s'agit de la
synchronisation.
Alors,
Qu'est-ce que la synchronisation?
Quels sont les
types des synchronisations et comment appliquer chaque type ?
Quel est le rôle et
les objectifs de la technique de synchronisation?
1.Définition
de la synchronisation:
La synchronisation est une technique efficace et
puissante qui permet de s’approprier le style de comportement et les
compétences, valeurs ou croyances de son interlocuteur afin d’établir le
rapport avec lui. C’est donc un moyen de se mettre parfaitement en phase avec
le mode de pensée et de représentation du monde de quelqu’un. C’est en quelque
sorte se brancher sur la même longueur d’onde que notre interlocuteur.
L'idée
est de repérer discrètement le mode d'expression de son interlocuteur et
d'utiliser le même.
Cette forme de communication d'inconscient à
inconscient, n'a pas pour objet de signer mais de s'harmoniser avec l'autre. De
ce fait, notre interlocuteur ne doit pas sentir qu'on est en train de l'imiter,
car il risque de mal le prendre (moquerie...) Et on risque ainsi d'obtenir
l'effet inverse et de casser le rapport.
2. Les types de synchronisation:
Étant
donné que la synchronisation consiste à harmoniser sa communication à
celle de l'interlocuteur, et sachant les trois formes de communication
expliquées dans le premier
chapitre à rappeler : Le verbale, paraverbale et non verbale. Donc on aura trois types de
synchronisation, chacune correspond à une forme de communication.
a) La
synchronisation verbale:
L'idée est de se synchroniser sur l'état
interne, sur la structure du discours ou encore sur le modèle du monde (carte
du monde) de son interlocuteur.
- Se synchroniser sur l'état interne:
Pour ce faire, il faut se synchroniser sur
l'état émotionnel de l'autre. Par exemple, s'il est joyeux et enthousiaste, il
faut être joyeux et enthousiaste et s'il est morose et distant adopter un
langage de circonstance (sans être obligé d'aller jusqu'à pleurer pour se
synchroniser sur les larmes de l'autre...).
- Se synchroniser sur la structure du
discours:
Pour ce faire, il faut construire les
phrases et le contenu du discours selon le même style que son interlocuteur.
Par exemple s'il utilise un vocabulaire du type visuel, auditif...
Il s'agit ici de se synchroniser sur les
prédicats[1],
du système VAKOG, de son interlocuteur et voici ce tableau illustratif des
prédicats dans leurs différents canaux sensoriels:
Visuel
|
Auditif
|
Kinesthésique
|
Voir
|
Entendre
|
Sentir
|
A première vue
|
Bien entendu
|
Le bon sens
|
Évidemment
|
Prêter l'oreille
|
Avoir les pieds sur terre
|
Visiblement
|
Tendre l'oreille
|
Chaleur
|
C'est clair
|
Faire la sourde oreille
|
Tiédeur
|
Une idée lumineuse
|
Faire écho
|
Froideur
|
Éclaircir
|
Le même son des cloches
|
Avoir le cœur sur la main
|
Éclairer
|
Se mettre au diapason
|
Prendre à cœur
|
Objectif
|
Jouer sur toute la gamme
|
Contact
|
Perspective
|
C'est criant
|
Joli à coquer, craquant
|
Illustrer
|
Hurler
|
Ça sent le roussi!
|
Pittoresque
|
Parler, dire
|
Lourd
|
Brumeux
|
Sonner faux
|
Léger
|
Lucide, brillant
|
Écouter
|
Être choqué
|
Clairvoyant
|
Entendre des voix
|
Assommant
|
Cliché
|
Murmurer
|
Saisir
|
Illusion
|
Chanter
|
Avoir du flair
|
Mirage (croire aux mirages)
|
Orchestré (un plan bien...)
|
Sentiment, ressentir
|
Se faire du cinéma
|
Fausse note
|
Faux pas
|
- Se synchroniser sur le modèle du monde:
Pour ce faire, il faut repérer, dans le
discours de son interlocuteur, les idées essentielles comme par exemple une
opinion, un avis, un concept, un mot clef...et les injecter dans le discours.
Le but n'est pas d’être d'accord avec les idées de l'autre, mais simplement de
lui monter qu'on cherche à comprendre son modèle du monde.
[1] Les prédicats sont les mots les plus
importants de la langue, sont surtout les verbes et les adjectifs.