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mercredi 21 septembre 2016

Communication: Les catégories de la communication (3)





C)  La communication paraverbale :

   Pendant une conversation, les personnes utilisent entre les messages composés de paroles, une série d'éléments non proprement linguistique.
   Trager[1] (1958) utilise le terme ''paralinguistique'' et en distinguent deux catégories :
La qualité de la voix (ton, résonance et contrôle de l'articulation), elle se réfère aux caractéristique individuelles du parlant.
Les vocalisations : les caractéristiques vocales (les pleurs, les soupirs, le rire) qui expriment les émotions, puis les qualifications vocales ( timbre, intensité, extension) et enfin les ségrégations vocales ( les sons tel que « eh », « bin », «uhm»)
   La communication para-verbale fait partie des composantes de la communication non-verbale selon Marino Bonaiuto ( dernier groupe N° 5) et qui regroupe : Les signes vocaux verbaux dotés de signification paraverbale, les signes vocaux non-verbaux et le silence.
Les  signes vocaux verbaux :

   Le psychologue italien Luigi Anolli (1945-2012) distingue 3 paramètres divers qui déterminent les caractéristiques de la voix, essentiels pour la compréhension de la l'énoncé linguistique : Le ton, l'intensité et la vélocité :
Le ton est égal à la fréquence de la voix( ton haut ou bas, selon les plus ou moins forte tension des cordes vocales): Cela varie fréquemment pour donner un accent interprétatif aux paroles à l’intérieur de l'énoncé ( du type conclusif, interrogatif, suspense, exclamation...) Par le ton de la voix descendant, par exemple, il est possible de communiquer que l'on est en train de terminer de parler.
L'intensité regarde le volume de la voix ( fort ou faible): grâce à lui il est possible de souligner, accentuer et emphatiser des éléments particuliers ( paroles ou expressions) par rapport aux autres.
La vélocité : est liée au temps de la succession des syllabes ( nombre de syllabes par secondes).

Les signes vocaux non-verbaux :

   Liés à la qualité de la voix de la personne parlante. Ils permettent de différencier un individu d'un autre, de reconnaître une voix familière au milieu des autres, ils sont aussi utilisés pour estimer les caractéristiques de la personnalité, de l'état d'émotion...

Le silence :

   C'est un instrument de communication de tres grand potentiel, mais il est difficile de l'interpréter, car il interfère avec les autres signes, avec le type de relation interpersonnelle, la situation communicationnelle et la culture de référence.
   Le silence joue souvent le rôle d'un instrument pour attirer l'attention quand la personne qui est supposée commencer de parler oblige le ou les partenaires à l'écouter plus attentivement.
   Plusieurs études mettent en évidence l'importance du rôle du contexte pour l'interprétation du silence. Si, par exemple, le silence est accompagner du détournement du regard ou de la tête, cela peut indiquer que l'on désire finir ou interrompre la communication.

  Conclusion : Pour communiquer efficacement et significativement, ces trois types ou catégories de communication : verbale, non verbale et para verbale doivent correspondre entre elles.
   




[1]     George.L. Trager (1906-1992) est un linguiste américain.