C) La
communication paraverbale :
Pendant une conversation, les
personnes utilisent entre les messages composés de paroles, une série
d'éléments non proprement linguistique.
Trager[1]
(1958) utilise le terme ''paralinguistique'' et en distinguent deux catégories
:
- La qualité de la voix (ton, résonance et
contrôle de l'articulation), elle se réfère aux caractéristique individuelles
du parlant.
- Les
vocalisations : les caractéristiques vocales (les pleurs, les soupirs, le
rire) qui expriment les émotions, puis les qualifications vocales ( timbre,
intensité, extension) et enfin les ségrégations vocales ( les sons tel que « eh
», « bin », «uhm»)
La communication
para-verbale fait partie des composantes de la communication non-verbale selon
Marino Bonaiuto ( dernier groupe N° 5) et qui regroupe : Les signes vocaux
verbaux dotés de signification paraverbale, les signes vocaux non-verbaux et le
silence.
- Les signes vocaux verbaux :
Le psychologue italien Luigi Anolli
(1945-2012) distingue 3 paramètres divers qui déterminent les caractéristiques
de la voix, essentiels pour la compréhension de la l'énoncé linguistique : Le
ton, l'intensité et la vélocité :
- Le ton est égal
à la fréquence de la voix( ton haut ou bas, selon les plus ou moins forte
tension des cordes vocales): Cela varie fréquemment pour donner un accent
interprétatif aux paroles à l’intérieur de l'énoncé ( du type conclusif,
interrogatif, suspense, exclamation...) Par le ton de la voix descendant, par
exemple, il est possible de communiquer que l'on est en train de terminer de
parler.
- L'intensité
regarde le volume de la voix ( fort ou faible): grâce à lui il est possible de
souligner, accentuer et emphatiser des éléments particuliers ( paroles ou
expressions) par rapport aux autres.
- La vélocité :
est liée au temps de la succession des syllabes ( nombre de syllabes par
secondes).
- Les signes
vocaux non-verbaux :
Liés à la qualité de
la voix de la personne parlante. Ils permettent de différencier un individu
d'un autre, de reconnaître une voix familière au milieu des autres, ils sont
aussi utilisés pour estimer les caractéristiques de la personnalité, de l'état
d'émotion...
- Le silence :
C'est un instrument
de communication de tres grand potentiel, mais il est difficile de
l'interpréter, car il interfère avec les autres signes, avec le type de
relation interpersonnelle, la situation communicationnelle et la culture de
référence.
Le silence joue
souvent le rôle d'un instrument pour attirer l'attention quand la personne qui
est supposée commencer de parler oblige le ou les partenaires à l'écouter plus
attentivement.
Plusieurs études
mettent en évidence l'importance du rôle du contexte pour l'interprétation du
silence. Si, par exemple, le silence est accompagner du détournement du regard
ou de la tête, cela peut indiquer que l'on désire finir ou interrompre la
communication.
Conclusion : Pour communiquer efficacement et
significativement, ces trois types ou catégories de communication : verbale,
non verbale et para verbale doivent correspondre entre elles.