Les présupposés de base décrivent les
théories basiques et utiles et comment une communication excellente peut
fonctionner. On les
nomme présupposés parce qu’on ne sait pas s’ils sont vrais ou non, d’ailleurs
le savoir importe peu. On s’intéresse moins à la réalité des hypothèses de
travail qu’aux résultats qu’elles produisent.
- '' La carte n’est pas le territoire '' et les systèmes de
représentations:
a) La carte n'est pas le
territoire:
La première présupposition sur laquelle se fonde la PNL affirme que : «
La carte n’est pas le territoire ». Cette assertion de Korzybski a été publiée
dans Science and Sanity en 1933. Korzybski faisait référence à la perception du
monde, le territoire, par l’intermédiaire de nos sens: La vue, l’ouïe, le
toucher, l'odorat et le goût.
En suite, ce phénomène externe est assimilé et puis une représentation
interne dans notre cerveau se fait, c'est la carte.
Les exemples qui illustrent ceci sont nombreux dans l’expérience
individuelle de chacun, où les mêmes événements se trouvent parfois vécus de
façon diamétralement opposée, qu’il s’agisse de passer des examens, de partir
en vacances, ou de n’importe quelle autre expérience.
Notre façon de percevoir la réalité peut nous induire en erreur, nous
amener à des témoignages certes sincères mais contestables, car tout se passe
comme si chacun de nous voyait une image différente de cette réalité.
Cette présupposition est inséparable et dépend des différents systèmes
de représentations, celles-ci aident mieux à comprendre le système de
représentation de notre interlocuteur, et par conséquence à mieux comprendre sa
carte du monde et réussir ainsi notre communication et la rendre plus efficace.
b) Les systèmes de
représentations:
i. Principe:
Quand on centre notre attention sur quelque chose,
une personne à qui l'on s'adresse, un objet qu'on regarde, un problème auquel
on réfléchit, il semble qu'un seul type d'information sensorielle soit pris en
compte consciemment. Autrement dit, nous ne sommes conscients que d'un seul
type d'information sensorielle à la fois. Comme on peut passer très vite d'une
source sensorielle à une autre, cela donne l'impression d'une simultanéité, en fait,
il n'en est rien.
Ensuite, l’information transmise par les sens
est codée sous forme de représentations. C'est l’hypothèse de travail utilisée
en PNL. Ces représentations sensorielles forment les toutes premières
différences caractéristiques d'une représentation du monde. La PNL ne retient
dans les représentations sensorielles que trois, parfois quatre, catégories:
Les représentations visuelles, auditives, kinesthésiques et parfois olfactives
ou gustatives: Le VAKOG.
ii. Description des systèmes de représentation:
La conscience n'est pas capable de percevoir
et d'assimiler tous les stimuli qui nous parviennent par l'intermédiaire des sens.
Une sélection subjective (généralement inconsciente) s'opère. Seules les
informations choisies parviennent au cerveau pour être traitées, appréciées et
comparées avec des expériences déjà faites. Elles sont associées à des contenus
présents, puis classées et enregistrées dans le système de représentation
mental personnel.
En fonction de chacun, le système de
représentation se fonde sur des impressions sensorielles (VAKOG). Certaines
personnes emploient tel ou tel canal sensoriel et exploitent moins les autres.
Selon le canal de perception et le système
de représentation qu'une personne utilise prioritairement, on parle en PNL de
type visuel, de type auditif et de type kinesthésique. Il existe aussi des
types mixtes qui alternent entre deux canaux de perception. Il est à noter que
le fait de goûter et de sentir joue un rôle moindre dans notre société.
Après que le cerveau a traité l'information,
un individu manifeste souvent une réaction visible et audible qui s'exprime par
des mots et qui est intimement liée à son système de perception.
Langage de type
visuel:
On trouvera souvent les mots suivant dans le
langage employé par une personne de type visuel: Noms de couleurs, «clair »,
«trouble», « sombre» , «visiblement» ,
« lumineux» , « net» , « montre» , « regarder à travers» , «voir» , «
observer» , «apparaître» , «visible» ,
«aperçu» , « vision» , « perspective» , « point de vue» , « horizon» , «image» , «ombre», etc.
Exemples de formulations du type visuel:
- « Cela paraît bien! »
- « J'ai du mal à voir la solution.»
-
« C'est tout à
fait clair!»
Langage de type
auditif :
Les personnes qui perçoivent davantage par
l'oreille utilisent volontiers les mots suivants: «bruyant» , «calme» ,
«perçant» , «compréhensible» , «harmonieux» , «audible» , «parler» , «entendre»
, «accorder» , «taire» , «insister» , «annoncer» , «bruit» , «son» ,
«résonance» , «mélodie» , etc.
Exemples de formulations du type auditif:
- « J'entends bien ce que vous dites»
- « Il a fait la sourde oreille!»
-
« Le sujet de
cette conférence m'a vraiment interpellé.»
Langage de type
kinesthésique:
Les personnes sensitives emploient souvent
les expressions suivantes: «ferme» , «léger» , «fort» , «mou» , «prenant» ,
«saisir» , «sensible» , «envahissant» , «toucher» , «attacher» , «manier» ,
«fatigant» , «garder» , «sensation» , «mouvement» , «pression» , «pas» ,
«pesanteur» , etc.
Exemples de formulations du type
kinesthésique:
- « Je ne sens pas bien les choses.»
- « Ce film est très prenant.»
-
« Il faut
saisir le contenu de cet exposé.»
Langage de type
gustatif et olfactif:
On les reconnaît aux
termes suivants: «pimenté» , «épicé» ,
«doux» , «délicieux» , «goût» , «déguster» , «sentir» , «flairer» , «appétit» ,
«parfum» , «odeur» , «infection» , etc.
Exemples de formulations du type gustatif et
olfactif:
- « Il a flairé le bon plan.»
- « J'ai un goût prononcé pour la peinture.»
-
« Je déguste
mon plaisir.»
Remarque: Il existe des
mots qui sont considérés comme neutres. C'est le cas de «gentil» , «poli» ,
«être» , «avoir» , «attendre» , «croire» , «comprendre» , «penser» ,
«processus» , «souvenir» , «analyse» , «choix» , etc.